le boucher des abeilles
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le boucher des abeilles
fable du type lafontaine
un pauvre apiculteur sentant sa fin(économique!) prochaine,
devant ses ruches et leurs ailées habitantes en grande peine,
ruminait ce qu'il tenait non pour un manque de veine
mais pour un attentat , un lése majesté envers ses reines.
cherchons donc un coupable, un responsable alentour,
il faut bien qu'il y en ait un, un méchant, un vautour
je ne saurais pour d'autres, assumer une erreur de parcours.
aussitôt on alerte le landerneau le coupable est public,
c'est même un représentant de la république,
le voilà donc ce maire, ce pelé, ce galeux d'ou vient tout le mal
chimique anti tout ce qui vit, qu'il est l'animal.
il a lancé ses produits infernaux sur l'herbe pure de nos prés,
et ce qui est arrivé aux abeilles vient de là, et fait bien sûr exprès!
donnez moi donc des sous, ou je vous fais mettre au trou, tint l'amateur
de mellifiques, à l'élu, un virulent discours aussi creux qu'accusateur.
la presse s'en donnait à coeur joie, et la radio itou, contre le débile édile
le crucifiant sur une page et explicant dans la suivante que rien n'est facile,
force abeilles meurent hélas, aux quatre coins de france et d'europe,
bien des pistes s'enchevêtrent qui les savants entomologistes déroutent,
mais non! cochon qui s'en dédit , pour le nobel de maureillas,
c'est le municipal glyphosate vous dis je! hélas, trois fois hélas !
pour lui, et ses plumitifs sycophantes, rien n'est prouvé de la chose
calomniez! calomniez, il en restera toujours quelque vilaine prose
mais que le village vainement agité en paix repose,
et que ses habitants craignent plus de la bétise l'overdose
que de la chimie municipale les très légales doses.
PCC juan de la font
un pauvre apiculteur sentant sa fin(économique!) prochaine,
devant ses ruches et leurs ailées habitantes en grande peine,
ruminait ce qu'il tenait non pour un manque de veine
mais pour un attentat , un lése majesté envers ses reines.
cherchons donc un coupable, un responsable alentour,
il faut bien qu'il y en ait un, un méchant, un vautour
je ne saurais pour d'autres, assumer une erreur de parcours.
aussitôt on alerte le landerneau le coupable est public,
c'est même un représentant de la république,
le voilà donc ce maire, ce pelé, ce galeux d'ou vient tout le mal
chimique anti tout ce qui vit, qu'il est l'animal.
il a lancé ses produits infernaux sur l'herbe pure de nos prés,
et ce qui est arrivé aux abeilles vient de là, et fait bien sûr exprès!
donnez moi donc des sous, ou je vous fais mettre au trou, tint l'amateur
de mellifiques, à l'élu, un virulent discours aussi creux qu'accusateur.
la presse s'en donnait à coeur joie, et la radio itou, contre le débile édile
le crucifiant sur une page et explicant dans la suivante que rien n'est facile,
force abeilles meurent hélas, aux quatre coins de france et d'europe,
bien des pistes s'enchevêtrent qui les savants entomologistes déroutent,
mais non! cochon qui s'en dédit , pour le nobel de maureillas,
c'est le municipal glyphosate vous dis je! hélas, trois fois hélas !
pour lui, et ses plumitifs sycophantes, rien n'est prouvé de la chose
calomniez! calomniez, il en restera toujours quelque vilaine prose
mais que le village vainement agité en paix repose,
et que ses habitants craignent plus de la bétise l'overdose
que de la chimie municipale les très légales doses.
PCC juan de la font
schtroumf- Nombre de messages : 23
Date d'inscription : 01/04/2010
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