Invitation

Installée depuis peu à Maureillas, df0 présentera son dernièr ouvrage de la collection "Parole de Sport", au long de la journée du 7 août.

Après "Hier Soir" de Sylvain Kahn, voici "Les JO Inédits", un recueil d'anecdotes, de portraits et de bizarreries, que Eric Mugneret a écrit dans le style ciselé qui convenait pour mettre en valeur la recherche documentaire fouillée à laquelle il s'est livrée.

Pour prendre un bon départ avec les JO ....

Jacques et Yaneth seront honorés de votre présence, soit: le matin sur le marché ou bien l'après-midi au bar El Tap.

Vous pouvez aussi visiter le site dédié: www.les-jo-inedits.com

Jacques et Yaneth derrière leur stand où ils ont présenté le livre "Les JO Inédits" et leur marchandises du rugby féminin, au marché ce matin



Sophie et Yaneth en discussion à propos du rugby féminin et bien sûr, d'autres choses.



Ce soir la présentation du livre se termine avec un débat sur le sport avec la présence de 3 sportifs connus.

A l’occasion des Jeux Olympiques, dfO a publié un second ouvrage de sa collection ’Parole de Sport !’. Ce livre, de Eric Mugneret, est disponible sur le site et le réseau Fnac, dans une dizaine de librairies en France et sur le site dédié www.les-jo-inedits.com
Le soir, lors du débat, dfO à posé comme questions: Peut-on vivre sans les JO quand on est sportif de haut niveau ? Que représente et implique vraiment le sport de haut niveau ? Faut-il faire le procès du professionnalisme ?
Les réponses ont été données par Catherine Devillers (ex-internationale, joueuse au S.O. Villelongue), Olivier Toure (éducateur et joueur au Céret Sportif) et Guy Bouet (ex-entraîneur de St Cyprien XV et du Foyer Laïque du Haut Vernet).

Les trois ont parlé du dopage et des travers de la société actuelle qui influe sur le sport au point de parfois de le dénaturer.
Guy Bouet a ainsi voulu insisté sur la difficulté à envisager un sport aussi clean que le voudrait l’idéal sportif : « Le sport n’est pas un îlot. Il fonctionne selon les mêmes critères, ou la même absence de critères, que le reste des activités, économiques ou non, de la société, où la tricherie, les faveurs, les intérêts sont des éléments permanents. »
Catherine Devillers, a pour sa part retracé les exigences d’une sportive de haut niveau : « Le nombre des entraînements auxquels s’ajoutent les séances individuelles de préparation obligent à vivre des semaines où toute vie autre devient quasiment impossible. Hormis mon travail, quand j’étais internationale, je ne pensais et ne vivais que rugby. » Très en forme l’ex-ailière du XV de France, balayait aussi la problématique du dopage : « Evidemment que l’on sait que certaines pratiques existent. Mais moi, je m’en tiens à ce que j’ai vécu et obtenu à la sueur de mon front sur les terrains. Même si certains résultats auraient pu être différents, dans mon sport, comme dans d’autres, c’est mon sentiment personnel qui me satisfait : je sais les efforts que j’ai faits et comment je me suis dépassée par le travail. Le reste… »
Olivier Toure a souligné le côté humain et même parfois sentimental que la performance sportive au plus niveau comporte. Conscient de ses possibilités lors du titre de champion de France 1998 qu’il a obtenu avec Céret, il a expliqué pourquoi quand on pratique un sport collectif la tentation du professionnalisme n’est pas forcément prégnante : « Ce titre on l’avait obtenu par les qualités du groupe et la confiance qui existait entre nous. Il n’y avait pas lieu d’extrapoler à partir de là pour des carrières individuelles. Nous étions le groupe, l’équipe d’un village et c’est cela qui était intéressant. Le sport ne débouche pas forcément sur le gain ou sa recherche. »
Plus d"information sur:
www.desfillesenovalie.com